Au coeur du bocage Gâtinais, se fait la jonction de trois régions : cette idée d'un PNR, parc naturel régional initiée par l'association AHVOL est poursuivie par 4 conseillers généraux Lorrez le Bocage (77), Chéroy (89), Ferrière et Courtenay (45). Les communes et leurs élus doivent réfléchir à l'élaboration d'une charte qui définisse ce parc en adhérant à l'association de réflexion du bocage gâtinais (ARBG) pour en débattre, porter les projets dans des commissions, poser les limites et les écrire. A ce jour 39 communes sur 77 ont adhéré, des commissions seront créées à l'automne. D'ici une paire d'années, il faudra prendre position pour rentrer dans ce parc.
Les missions d'un parc
Un parc à 5 missions :
- protéger et valoriser le patrimoine
- contribuer au développement économique, au développement social, culturel, à la qualité de vie
- assurer l'accueil, l'éducation, l'information du public
- maîtriser les pressions urbaines
- veiller à la cohérence des stratégies d'aménagement de territoire
Un budget estimé à 3 000 000 €/an, le coût par habitant a été verrouillé au départ sur 1,84 €/habitant. Etat, région, département versent des aides et prochainement l'Europe aussi.
L'an dernier, pour ces 1,84 €/habitant payés, ont été redistribués l'équivalent de 42,50 €/habitant en subventions ou aides aux communes ou aux particuliers.
Quelques exemples de missions :
- Protection des ressources naturelles et du patrimoine
- Paysage
- Développement local
- Marque du PNR pour les producteurs
- Les particuliers (aides qui s'ajoutent en plus des autres aides)
- Développement touristique
- etc.
Quelques Questions - réponses :
Différence entre un PNR et un parc national ?
Avec un parc national où on ne peut rien aire, un PNR c'est un territoire vivant où les gents habitent avec des entreprises, qui répond à des priorités avec une charte écrite par tous les intervenants (adhérant à ARBG).
Impact pour les agriculteurs ?
Les contraintes viennent toujours de la politique agricole et non pas du PNR ! Mais il peut intervenir en amenant des subventions pour des locaux de produits phyto-sanitaires, ou pour la récupération des eaux pluviales, pour intégrer un bâtiment agricole dans le paysage (exemple parc du Gâtinais Français). Un parc travail avec les agriculteurs volontaires : il n'y a aucune obligation.
Ce sont nos impôts qui alimentent ces subventions ?
En ces temps de crise, répond Christian Frot, il est préférable que cet argent revienne sur notre territoire, sinon il ira ailleurs. Si vous préferez vous passer d'un budget de 3 millions d'euros que nous pourrions avoir libre à vous !
Le parc développe-t-il des emplois ?
Il y a eu 4,8 millions d'euros de subvention et 9 millions d'euros investis entre communes et particuliers pour financer plus de 1000 projets. Pour les bâtiments il s'agit de patrimoine non classé.
Extrait de la République S et M
du 27/04/2009
Le projet de ce PNR est très bien décrit sur le site de l'AHVOL à l'adressesuivante :